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 2006, l'année du cinéma japonais au box-office nippon

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Spike
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2006, l'année du cinéma japonais au box-office nippon Empty
MessageSujet: 2006, l'année du cinéma japonais au box-office nippon   2006, l'année du cinéma japonais au box-office nippon EmptyJeu 1 Fév - 20:38

Le cinéma nippon, préférant souvent raconter des histoires à l'eau de rose ou visant un public "intello", a été le champion du box-office en 2006 au Japon, devançant les superproductions hollywoodiennes pour la première fois depuis 20 ans. Les revenus des salles tirés des productions locales ont dépassé ceux générés par les films américains, un exploit sans précédent depuis 1985, l'année de la sortie des "Ghostbusters" et autres "Gremlins", selon l'Association des producteurs de films du Japon.

"Nous avons vu beaucoup de films japonais se comporter très bien l'an dernier", se réjouit le critique Tadao Sato.
"D'habitude, on n'a qu'un seul grand succès japonais de temps en temps, comme un dessin animé de Hayao Miyazaki (réalisateur de +Princesse Mononoke+ et du +Voyage de Chihiro+)", souligne-t-il.

Selon les producteurs japonais, pas moins de 28 longs métrages locaux ont totalisé chacun plus d'un milliard de yens (6,45 millions d'euros) de recettes en salles en 2006, contre seulement 21 réalisations étrangères, toutes d'origine américaine.

"Généralement, la plupart des films asiatiques et des productions indépendantes, plus subtils que les rouleaux compresseurs hollywoodiens, ont du mal à drainer de l'audience", explique M. Sato.
"Toutefois, les distributeurs ont su tisser un réseau de salles pour s'assurer une fréquentation stable de la part des cinéphiles", ajoute-t-il.

Ainsi, les trois plus importants distributeurs japonais avaient engrangé 80 milliards de yens de revenus à la fin novembre, soit 45,4% du total. Auxquels il faut ajouter ceux provenant des films nippons distribués par des groupes étrangers.
La part totale des recettes des productions japonaises pour l'ensemble de 2006 dépassera largement les 50% (27,1% en 2002), avec plus de 100 milliards de yens.
"Les recettes de Hollywood pour attirer les foules, comme de démolir bruyamment des bagnoles ou la planète Terre, sont éculées et ne divertissent plus le public", tranche M. Sato.
Reste que les mégaproductions américaines continuent d'afficher de solides performances au Japon, deuxième marché pour le cinéma derrière les Etats-Unis.

Car si, globalement, les films japonais ont gagné plus d'argent que les productions étrangères, les réalisations américaines se sont emparées des trois premières places du box-office nippon en 2006.
Le dernier épisode de la saga de "Harry Potter" s'offre la première marche du podium, avec 11 milliards de yens de recettes. Les deuxième et troisième places reviennent aux "Pirates des Caraïbes, La Malédiction du Black Pearl", avec Johnny Depp, et au "Da Vinci Code", qui a fait un bide relatif au Japon.

Le meilleur hit japonais, 4e, est "Gedo Senki", premier long métrage d'animation de Goro Miyazaki, le fils du maître contemporain du genre, Hayao Miyazaki.

Cette adaptation du "Sorcier de Terremer" de l'Américaine Ursula Le Guin sortira début avril en France sous le titre "Les Contes de Terremer".

Deux autres films ont marqué l'année 2006 au Japon, en évoquant de façon contrasté le passé récent du Japon à grands coups de reconstitutions spectaculaires.

Le premier, "Yamato: la dernière bataille" de Junya Sato, le film japonais le plus cher de l'histoire, a symbolisé le réveil patriotique au pays du Soleil Levant. Il raconte l'agonie du cuirassé "Yamato", symbole de la puissance militaire impériale, coulé à la fin de la Guerre du Pacifique lors d'une mission suicide contre l'US Navy au large d'Okinawa.

Quant à "Always: Sanchome no Yuhi", de Takashi Yamazaki, il vante le courage des Japonais dans les années 1950, en évoquant la vie quotidienne des petits commerçants d'un quartier de Tokyo qui triment dur pour s'équiper de la télé, du frigo et de la voiture, les symboles de la renaissance de l'Archipel.
"Ces films reflètent un rejet des valeurs morales d'aujourd'hui, et la quête de quelque chose de solide dans le passé, quand les valeurs sociales étaient claires et simples", analyse le critique Sato.
Ajoutez à del.icio.us l'article Box-office: le cinéma nippon met Hollywood au tapis, une première en 20 ans


Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/article.asp?IdArticle=320
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