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 Le Karyukai

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Spike
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MessageSujet: Le Karyukai   Le Karyukai EmptySam 13 Mai - 12:30

Voici un article sur le Karyukai et les Geishas, écrit par Kyomaru et moi

Le Karyukai

Le Japon, tout autant chargé de son Histoire et de sa culture, a su nous transporter au fil du temps qui passe. Pourtant s’il y a bien un art culturel qui n’a presque pas changé, c’est bien celui des Geishas.
Pour nous européens, la Geisha véhicule l’image d’une femme de mauvaise vie, de prostituée. Pourtant, cette vision ne correspond en rien à la réalité. Les Geishas sont les gardiennes d’un art des plus anciens, se transmettant de Geishas en Geishas depuis plusieurs siècles. Ce ne sont en rien des prostituées, mais plutôt des femmes détentrices d’un art qui sut rester pour nous autres Gaijins, totalement inconnu.
Au Japon, trois types de femmes sont reconnus par les hommes :
- L’épouse pour la descendance de la famille,
- La Geisha pour son art d’hôtesse,
- L’Oiran pour sa connaissance parfaite des 48 positions du Kamasutra

C’est avec cet exposé que vous allez découvrir le monde secret des Geishas.

LE KARYUKAI

Est appelé Karyukai au Japon le quartier des Geishas, surnommé également « demi-monde ». Les Geishas sont les seules gardiennes de ce monde entouré de mystères et de règles strictes.
Dans l’archipel nippon, il existe 5 Karyukai :
- 1 à Tokyo, appelé « Yoshiwara » (« Lieu où la fleur tombe ») ;
- 2 à Kyoto (ancienne capitale du Japon), appelés « Gion-Kobu » et « Pontocho » ;
- 1 à Osaka, appelé « Shin-Machi » ;
- 1 à Osaka (seule ville portuaire du Japon à être rester ouverte au monde extérieur sous l’ère Edo), appelé « Maruyama ».
L’Hanamachi désignes une communauté de geishas dans le Karyukai.
La Mama-san est la patronne de l’Okiya (maison de Geishas et de prostituées). Elle régit l’emploi du temps des Geishas, fais les comptes, entretient l’Okiya. Elle doit assurer par ailleurs la succession de l’Okiya, en choisissant son héritière parmi ses Geishas.

Histoire du Karyukai

La profession de Geisha apparut en 1750. A l’époque, c’étaient des femmes qui animaient les banquets dans les maisons de thé en jouant de la musique, en chantant, en dansant et en répondant à tous les désirs de leurs clients marchands ou Samurais. Elles se distinguaient des courtisanes par leur relative simplicité, maniaient les arts avec grâce, mais refusaient de sacrifier leur corps.
Le gouvernement laissa les Geishas travailler dans les quartiers de plaisirs tout en les encadrant dès 1779 avec la mise en place de bureaux officiels d’enregistrement et de gestion de la profession. Elles obtinrent ensuite des licences dans toutes les villes, y compris la capitale impériale Kyoto.
En 1853, le commodore américain Perry accosta au Japon et imposa l’ouverture portuaire du pays. Les Samurais se divisèrent sur la politique à suivre pour résister. Certains quartiers de Geishas accueillerent et protégèrent alors des Samurais des fiefs du Sud-Ouest pourchassés par le Shogun. Finalement, après des années de guerre civile larvée, les Tokugawa furent destitués en 1868 et tous les pouvoirs revinrent à l’Empereur Meiji.
En 1872, le nouveau gouverneur remodela les Karyukai afin de satisfaire les exigences puritaines des Gaijins occidentaux et de circonscrire les dérives. La prostitution fut étoitement régulée. Les Geishas eurent un statut assoupli, tout en restant dépendants des maisons pour lesquelles elles travaillaient. Les plus raffinées migrèrent vers Tokyo, nouveau siège du pouvoir. Ce fut leur age d’or, l’époque ou fréquenter les Geishas était le comble du raffinement. Elles étaient les tenantes du charme et du bon goût.
En 1910, les japonais commencèrent à écouter les musiques occidentales, les femmes délaissèrent leurs kimonos au profit de robes, les bars éclairés au néon proliférèrent, l’urbanisation s’accéléra. Les Geishas parurent alors décalées avec leurs chignons sophistiqués et astreignants, leurs instruments de musique traditionnelle, leur mentalité. En 1930, on ne comptait plus que 70 000 Geishas dans tout le pays, contre 100 000 « hôtesses de bar ». Elles hésitèrent longtemps à disparaître, puis, finalement, décidèrent de perpétuer les traditions, en se repliant sur leur passé prestigieux, à l’écart des modes venues de l’étranger.
La défaite de 1945 plaça le Japon sous le contrôle du général américain MacArthur, qui parvint à abolir la prostitution en 1957. Il réforma également le statut des Geishas, qui devinrent dès lors indépendantes.
En 2006, on ne compte plus que 200 Geishas à travers le Japon.

LES GEISHAS

Le mot Geisha provient étymologiquement de l’association de « Gei » (arts) et « Sha » (personne). La Geisha représente donc « la personnes des arts ».Elle a un rôle très important au sein du Karykai.
La Geisha a pour rôle de divertir les clients fortunés, sans jamais se prostituer. Elle est une hôtesse qui doit divertir grâce à ses talents artistiques, qui regroupent la danse, le chant, la calligraphie, la cérémonie du thé (Chanoyu),la poésie et la conversation.
La Geisha est considérée comme une œuvre d’art vivante, et ne doit en aucun cas sacrifier son corps aux avances du client.

Hiérarchie des Geishas

1) La Kamuro

Une petite fille devient Kamuro une fois achetée par la Mama-san, patronne d’une maison de Geisha. En effet, au sein des familles pauvres et ruinées, le seul moyen de s’acquitter de ses dettes, qui pouvaient par moment atteindre le million de Yens, était de vendre les petites filles de la sorte. La dette d’achat de la petite fille s’allonge alors au fil de l’apprentissage, et sera remboursé par le travail de Geisha au sein de la maison.
Ainsi, une fois achetée par la Mama-san, la Kamuro devient apprentie Geisha pendant 9 ans (de 6 à 14 ans). Pendant cette période, elle fréquentera les écoles pour jeunes filles du quartier du « demi-monde ».
Les petites Kamuro doivent seconder leurs sœurs aînées, les Geishas, et ne doivent jamais leur refuser une requête, sous peine d’être mal vues dans leur métier futur. Ainsi donc, la petite apprentie doit briquer quotidiennement l’Okiya, doit frotter le dos de son aînée pendant sa toilette, lui laver les cheveux ou encore lui porter son instrument de musique lors de leurs déplacements pour des Zazikki (réception privées dans les Okiyas). Le principal interdit de la jeune Kamuro est de ne pas ouvrir la pièce où les prostituées effectuaient leurs passes avec leurs clients, au moment de monter le Thé Matcha (thé vert de qualité supérieur utilisée pour la cérémonie du thé). Elle doit alors laisser la théière en haut de la dernière marche, où une Hangyo Geisha prend le relais.
L’apprentissage de la Kamuro est d’apprendre à devenir soit hôtesse, soit prostituée. Si cette dernière choisit de devenir hôtesse, elle apprend l’art de tenir une maison propre, l’art de l’Ikebana (la composition florale), le dans classique (Buyo) ou dramatique (Noh), le Ko-Uta (chant populaire très court sur un air de Shamisen), le Guidayu (chant japonais), la Cérémonie du thé, les Haiku satiriques (poèmes très courts composés de vers de 5,7,5 syllabes), l’origami, ou encore l’apprentissage d’un instrument de musique traditionnelle comme le Koto, le Shamisen, le Taiko, le Biwa, le Sakuhachi, etc…

2) Les Hangyo Geisha
A l’age de 13 ans, la jeune apprentie devient alors Geiko, appelée aussi Hangyo Geisha. Cette dernière doit alors passer un diplôme. Pendant son apprentissage, elle est rémunérée de moitié par rapport à son aînée Geisha. Cependant, à ce stade de l’apprentissage, elle n’a pas le droit le porter le maquillage traditionnel des Geishas.
La Geiko doit seconder son aînée Geisha, jusqu’au passage de son diplôme de Geisha d’état. Elle doit pour cela avoir une connaissance parfaite de son art de future hôtesse pour devenir une bonne Maiko. En cas d’échec à l’examen, elle doit se re-perfectionner pendant 3 mois, et retenter d’obtenir son diplôme.
A l’age de 15 ans vient l’heure pour la Geiko de passer la cérémonie du Mizuagé (« Montée des eaux »), dont la plupart des Geishas gardent souvent un mauvais souvenir par la suite. Ce rituel, toujours existant de nos jours, signe le passage de la petite fille à la femme. A cette occasion la virginité de la jeune apprentie est vendue pour une somme mirobolante à un client fortuné choisit par la Mama-san de l’Okiya à laquelle elle appartient. La Geiko ne peut se refuser au client, au risque de se faire sévèrement punir et battre par la Mama-san. Ce rituel dure environ 6 mois, durant lesquels la Geisha apprend le plaisir charnel avec son client.

3) La Jikata

Geiko musicienne

4) Les Maikos

Une fois qu’elle obtient son diplôme, l’apprentie Geisha devient Maiko. Elle est alors chaperonné par une de ses sœurs aînées, l’Onee-Sama (« grande sœur »), qui lui apprend tous les secrets de son art d’hôtesse.
Lors de son entrée dans le « demi-monde », la Maiko a alors le droit à une parade, où à cette occasion elle demandera les faveurs des Mama-san des autres Okiya et des patrons d’établissement où travaillent les Geishas (Osen, maison de thé). Ainsi, la Maiko pourra, grâce à ses talents d’hôtesse, travaillent en dehors des lieux rattachés à son Okiya.

5) La Geisha

Enfin, vers l’age de 21-22 ans, la Maiko deviens Geisha. Elle atteint alors le stade ultime de son statut d’hôtesse. Au Japon, la plupart des jeunes Geisha reste dans le métier jusqu’à la fin de leur vie.
Dans les quartiers des plaisirs, il était interdit aux Geishas de voler le travail des prostituées. Si l’une d’entre elles était prise sur le fait, la maison à laquelle elle appartenait fermait, ainsi que les deux établissements voisins.
La Geisha doit trouver son Dana, c’est-à-dire son protecteur attitré. Celui-ci a à sa disposition prioritaire la Geisha, à qui il verse une somme d’argent, dont un pourcentage à la Mama-san. Le Dana est une sorte de parrain pour la Geisha, qui pouvaient être à l’époque un riche homme d’affaire ou un grand guerrier samurai très coté.

6) Le Taikomochi

Le Taikomochi est l’homme Geisha, même s’il a un grade bien en dessous de ses consoeurs Geishas féminines. Contrairement aux Geishas, le Taikomochi est un homme qui conte des légendes et histoires, mime la vie quotidienne. C’est également un humoriste hors pair. Son apprentissage dure 10 ans, pendant lequel il est logé chez un patron qui lui apprend son art de Taikomochi. Comme les Geishas, il doit remplir des obligations comme les taches ménagères, la garde des enfants…
Une fois reconnu dans le « demi-monde », le Taikomochi est encore dépendant de sa maison pendant 2 ans, et doit reverser à son maître la moitié de ses gains. Un Taikomochi était reconnu indépendant au bout de 30 ans de carrière.


Les arts des Geishas

- La Danse,
- Le Chant,
- La Musique,
- La Poésie,
- Le Festival des Geishas,
- L’Origami,
- La Conversation,
- Les Jeux Traditionnelles.

Les Statuts sociaux des Geishas

Il existait quatre types de statut social à l’époque où le métier de Geisha vu le jour :
1) Geisha indépendante (Geisha qui louait son nom à une Okiya),
2) Geisha de la Cour Impériale, chargée de divertir la cour impériale,
3) Geisha du peuple, chargée de distraire les riches commerçants et Samurai dans les Karyukais
4) Geisha révolutionnaire, dont le rôle est de cacher les Samurai au sein des Karyukai au temps de l’ère Heian où le Shogun Tokugawa faisait rage.

Les Kimonos

Le kimono représente la vie de la Geisha, sans celui-ci elle ne peut plus travailler. Au Japon, le kimono est considéré comme un bijou, ce qui explique notamment ne porte pas de bijoux (au sens où nous autres Gaijins l’entendons) sur elles.
La Geisha porte la moitié de son poids plume en kimono, soit environ 20kg. Ce rituel a été mis en place à l’époque pour que les Geishas ne puissent pas s’enfuir. Chaque détail devait être mis harmonieusement au risque de déséquilibrer la Geiko. Tous les jours, un habilleur ou deux (les seuls hommes autorisés à entrer dans les Okiya) venaient habiller les Geishas.
Trois types de kimonos sont présents dans le quotidien des Geishas : le Furisode, le Kosode et le Tomesode. Chacun d’entre eux coûte une petite fortune, les plus onéreux étant enfermés dans des coffres à la banque jusqu’au jour des festivités. Ainsi, chaque Geisha possède l’équivalent de 50 000 à 250 000 euros de kimonos, offerts soit par le Dana soit par les clients.
Les Tabi sont des chaussettes japonaises que les Geishas devaient impérativement portées. En effet, seules les prostituées montraient leurs pieds pour montrer leur sensualité aux clients potentiels.
Les ornements, peignes et Kanzachis sont faits de Jade et de rocaille. Ils sont facultatifs pour la coiffure des Geishas.

La Coiffure

Durant leur apprentissage, les Geishas changent de coiffure. Elles vont chez des coiffeurs spécialisés. Leurs coiffures sont faites soit avec leurs vrais cheveux, soit avec parfois des perruques. Chaque coiffure réalisée est faite à l’aide d’huile de Camomille, car elle doit pouvoir tenir une semaine.
Chaque soir, au moment du coucher, pour discipliner la Geisha, la Mama-san appose un cercle de farine de riz ou du riz japonais autour de la Geisha. Si celle-ci avait le malheur de tomber dedans le matin, elle avait le malheur de repartir pour une nouvelle séance de torture chez le coiffeur.

Le Maquillage

Le maquillage des Geishas est fait à base de riz appelé Oshiroi, dont elles se blanchissent le visage et le dessus des mains. Avant chaque application, elles se désincrustent les pores de la peau à l’aide d’une éponge végétale et de blanc d’œuf, puis elles appliquent le Oshiroi, le rouge à lèvres et enfin le crayon noir. Enfin, pour éviter d’écailler son maquillage, elle passe de temps à autre une fiche couche de poudre de riz.
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MessageSujet: Re: Le Karyukai   Le Karyukai EmptySam 13 Mai - 12:30

LES PROSTITUEES

Histoire de la 1e Yujo (prostituée)

Si l’on cherche l’origine des prostituées dans le Sutra bouddhique, on trouve le nom de Ubai. Née aux Indes à l’époque du premier Bouddha (Cakyami, 560-480 avJC), Ubai était une enfant abandonnée qui devint extrêmement belle. Tout le monde la désirait, et comme elle ne pouvait pas choisir un seul homme, elle devint la prostituée officielle de la cité. Elle offrait au Bouddha tout l’argent qu’elle gagnait.
Ce dernier lui enseigna le bouddhisme jusqu’à ce qu’elle atteigne l’état « de celui qui observe les cinq commandements » :
- ne pas tuer d’être vivant,
- ne pas séduire l’autre sexe, sauf s’il s’agit de son conjoint ou sa conjointe,
- ne pas voler,
- ne pas mentir,
- ne pas boire de Saké
Plus tard, Ubai devint moine et obtint le titre de Bhisumi (nom donné au moine le plus élevé dans la hiérarchie monacale)

La Yujo

La Yujo est le 1e statut de prostituée. Sa coiffure ainsi que son mode d’habillement était différent de celui des Geishas. Elles portaient 3 kilos de kimonos (4 kimonos en soie et 1 en satin), ne nœud Obi noué devant. Elles ne portaient pas de Tabi, leurs pieds nues les rendant plus érotique pour la gente masculine nippone. Elles avaient 4 potiches chignons et 8 épingles. Elles portaient enfin des Getas de 16 à 24cm pouvant peser jusqu’à 8 kilos.
La plupart des Geishas et prostituées ne savent pas l’origine de leur habillement, qui a été conçu de façon à qu’elle ne puisse pas s’enfuir du Karyukai.
Si une Geisha avait le malheur de n’avoir aucun talent, elle finissait prostituée pour la maison à laquelle elle appartenait. Même si la Geisha n’était pas aussi coquette que la prostituée, elles faisaient en sorte de se mettre d’accord entre elles de façon à éviter les jalousies réciproques. Ainsi, la seule interdiction en matière de vêtements pour les Geishas et prostituées était de mettre des vêtements couleurs or ou argent, cette couleur représentant l’aristocratie leur étant interdite. Les kimonos des Geishas étaient alors plus sombres et plus fleuries que celles des prostituées.

La Tayu

La Tayu est le second rang de la prostituée. De la même façon que la Yujo ou l’Oiran, elle avait lors de ses déplacements le Oiran Dochu. Ainsi un porteur d’ombrelle avec les armoiries de la maison d’appartenance précédait la prostituée afin d’annoncer sa venue dans une maison de thé où attendait le client. La prostituée était également accompagnée de deux jeunes apprenties de 7 et 13 ans. Toute cette parade formait le Oiran Dochu.
Le client ne pouvait pas accéder aisément à la prostituée. Il devait déjà connaître une personne de son entourage qui connaissait l’établissement, afin d’obtenir les 3 rendez-vous qui lui permettrait enfin d’accéder au « rite de l’envolée sauvage » (avoir une relation intime avec la prostituée). Lors du premier rendez-vous le client entre apercevait la jeune fille devant la grille de l’Okiya. Au second rendez-vous, le client pouvait s’asseoir près d’elle, mais celle-ci ne restait que peu de temps à ses cotés. Tous ses rendez-vous permettaient de voir si le client avait les moyens de se payer les « frais de couche avec une prostituée ». Si par malheur, le client avait bu, mangé et passé la nuit avec la prostituée sans payer, il était sévèrement puni immédiatement ; il était alors enfermé dans un tonneau de bois, un bol de riz salé pour tout repas, un socle fermant le tonneau en attendant qu’un proche ou une personne de la famille paie sa dette envers l’Okiya.
Certaines Tayu officient encore dans les Karyukai de nos jours ; non plus pour leur art charnel, mais plutôt pour faire perdurer leur métier grâce au Musée des Tayus qui se situe à Shimbara.

La Oiran

Oiran est le statut ultime de la prostituée
Le client ne pouvait changer de maison sous peine d’être puni par la prostituée en lui rasant les cheveux. Si le client obtenait les trois rendez-vous, il devait alors donner à la Mama-san des frais de couche. Plus la prostituée était réputée, plus elle avait une jolie literie.
Les Oiran étaient d’excellentes menteuses qui mentaient sans cesse pour faire payer le client toujours plus cher à chacune de ses visites.
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Kyomaru
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MessageSujet: Traduction du Langage du Karyukai   Le Karyukai EmptyLun 22 Mai - 0:02

Voiçi pour vous tous le dialecte utiliser par les geishas de Kyoto (Gion-Kobu) ces informations ont été trouver sur le Site Immortel Geisha.

Bijin :
Une belle femme

Binzuke Abura :
Pommade ou cire utilisé pour les coiffures traditionnelles.

Casier :
Les serrures latérales d’une coiffure traditionnelle.

Fève Odori :
Danse des morts, ce festival honore spécialement les spiritueux des ancêtres morts.

Bontan :
C’est la plus grande brosse utilisé pour l’application de l’oshiroi* (fond de teint blanc*) sur le cou et au visage.

Chidori :
Le Chidori est représenté par un petit oiseau de la famille du pluvier, Le Chidori peut être vue comme Mon sur les banques de Kamogawa.
L’utilisation dans l’hanamachi de Pontocho*(Kyoto*) l’utilise comme Mon pour les maisons de geishas.

Dana :
Le Danna et celui qui entretien la geisha, et qui tiens presque le rôle de mari.

Darari :
C’est le modèle de obi* (Ceinture de kimono*) Musubi qui est réservé à l’usage des Maikos.

Douran :
Il s’agit du maquillage blanc porté par les geishas.

Embujo :
Endroit où l’on pratique la musique, le chant, la danse, que l’on peut aussi utiliser comme théâtre pour des représentations.

Enkai :
Un banquet.

Eri :
Le collier démontable d’un kimono.

Eri Ashi :
La forme peinte de la fourche fait sur la nuque du cou de la geisha ou maiko.
A l’origine, le délié lui-même était dans cette forme de fourche, mais maintenant il est rasé, et le maquillage est peint pour émuler.

Suru D’Erikae o :
« Pour Tourner son collier » c’est la période choisie où une maiko deviens geisha

Fue :
Cannelure en bambou japonaise

Fuji : Wisteria

Furisode :
Le Furisode et le kimono porté par les jeunes filles, et femmes qui ne sont pas marié, le furisode et aussi porté par les Maiko.

Chayote et Gakuya :
La coiffure Katsura était la coiffure porter par la gente masculines des samurais à l’époque féodal au Japon.
Cette coiffure et aussi exécuter sur la chevelure des geishas, la coiffure Katsura et réalisé lors d’événement de festivals de danses traditionnelles.

Gei : Art

Geigi :
Autre terme utilisé pour désigner une Geiko/Geisha

Geiko :
Dialecte de Kyoto pour le mot Geisha, ce terme est parfois employé à Osaka.

Geisya :
Autre terme pour désigner la Geiko/Geisha

Geimei :
Nom professionnel choisi par la Geisha/Geiko

Gyokudai :
Le Salaire d’une geisha (terme employé à Tokyo)

Geta :
Sandals en bois, porté par les deux sexes.

Gion Kobu :
Le plus grand Karyukai* (Hanamachi*) de geishas à Kyoto.

Giomeyasu :
Excusez moi*(Dialecte de Kyoto*)

Hakama :
Est un kimono fin avec un pantalon long et plissé il est principalement porté par les hommes aujourd’hui mais il peut être porter également par des femmes.

Haori :
Le Haori est une veste de kimono, qui ce porte comme un manteau qui et porter par les deux sexes.
Hanadai :
Le salaire d’une Geiko/Geisha

Hanamachi :
(Fleurissez la ville) il s’agit d’une communauté de geishas

Michi de Hana :
Littéralement « Chemin de Fleur », dans un théâtre où des danses sont tenues, Le Michi De Hana sont les pistes qui aménent à l’étapes.

Hangyoku :
Apprentie Geisha de Tokyo signifiant littéralement « La moitier d’un Bijou » L’Hangyoku indique par sont rang quelle gagne la moitié d’un salaire de geisha.

Hawase (Chayote et Gakuya) :
La coiffure Katsura était la coiffure porter par la gente masculines des Samurais à l’époque féodal au Japon.
Cette coiffure et aussi exécuter sur la chevelure des geishas, la coiffure Katsura et réalisé lors d’événement de festivals de danses traditionnelles.

Hikizuri :
Kimono porter par les Geishas et Maiko lors des prestations de danses traditionnelles, appelé Odori.

Hokan :
Un comédien/ mime de sexe masculin à l’ère féodale.

Iki :
Futé et élégant, l’équivalence désignant le mot chic.

Jimae :
Est une Geisha devenue indépendante de son Okiya de Geisha.

Joro :
Une Prostituée

Hitoe De Ni De Ju :
C’était la grande mode ou porter les 12 couches de kimono été le comble du raffinement à la cour des nobles à l’ère Heian pour la cour japonaise.

A suivre...
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